Suivi des cartons via le site de Trans-huma

Mercredi 23 septembre
Nous disions dans le précédent message que les formalités aux frontières de Mauritanie étaient habituellement simples, mais le pays se modernise, l'informatique cherche à s'imposer et les procédures douanières se compliquent. Arrivé à 14 heures aux bureaux de douane, il nous a fallu trouver un transitaire pour établir les nouveaux documents de transit. Malheureusement, tous les bureaux ferment à 15 heures et nous avons du bivouaquer sur le parking de la douane qui n'a rien d'un camping 3 étoiles.

Jeudi 24 septembre
Vers 13 heures, tout était en règle et nous avons pu reprendre notre (lente) progression avec un passager supplémentaire, un douanier qui constituera notre escorte jusqu'à la sortie de Mauritanie.

Vendredi 25 septembre
Nous quittons Nouakchott pour emprunter la "route de l'espoir" qui conduit vers le Mali.

Samedi 26 septembre
Nous arrivons dans une région qui subissait depuis plusieurs jours de fortes pluies. Ces pluies font le bonheur des éleveurs locaux et de leurs troupeaux qui se régalent d'une herbe tendre et abondante à faire pâlir de jalousie une vache normande. Les orages et de fortes précipitations nous ont accompagné tout au long de cette journée transformant les nombreux radiers en torrents furieux. L'eau entraîne du sable et de la boue et le franchissement de chaque radier, de chaque trou d'eau, nous procure quelques sueurs froides peu appréciées malgré la grosse chaleur. Malgré une progression difficile, nous avons pu atteindre avant la nuit la frontière du Mali. Nous quittons notre douanier d'escorte dont la présence nous a considérablement facilité le passage des innombrables postes de contrôle qui jalonnent les routes mauritaniennes. Cette fois, les formalités de sortie de Mauritanie et d'entrée au Mali ont été effectuées avec une rapidité et une facilité étonnantes. Le moderniste n'est pas encore arrivé jusqu'ici!!

Dimanche 27 septembre
Le soleil est revenu. Les vaches, les chèvres et les petits ânes folâtrent dans l'herbe haute et succulente. Ne sachant où donner de la langue, tous ces animaux traversent continuellement la route pour aller voir si c'est meilleurs de l'autre côté.

Lundi 28 septembre
Nous avons attaqué dès le lever du jour la périlleuse traversée de Bamako. Nous avions oublié que les poids lourds sont interdits en ville de 6 heures à 11 heures. Nous profitons de cette immobilisation pour vous donner de nos nouvelles