
Nous sommes arrivés à Dakhla, dans le sud marocain hier, en fin de matinée. Les transitaires ne travaillant pas le dimanche, nous pensionseffectuer les formalités de sortie du Maroc dès ce matin. En effet nous devons fermer ici le carnet TIR car, en quittant le Maroc, nous sortons du dernier pays sur notre route ayant signé la convention TIR.
Pour la Mauritanie et le Mali, les formalités de transit sont assez simples. Si le carnet TIR nous a permis d'éviter de payer la caution exigée pour le transport de marchandises, il nous a tout de même fallu affronter bien des difficultés auprès des transitaires et des agents
des différentes douanes. Cela s'explique par le fait qu'il n'y a pratiquement pas de camions effectuant un trajet de France vers les pays d'Afrique sub saharienne et que les procédures sont mal connues. Nous avons du faire intervenir l'AFTRI auprès de la Direction Générale des douanes françaises pour régler le problème à notre départ.
A Tanger nous avons dépensé pas mal de temps (et d'argent) pour que notre transitaire se laisse convaincre de notre bon droit et contacte
la direction de la douane marocaine pour effectuer des formalités qui devraient se faire bien plus rapidement.
Enfin sur la route, notre visa Mauritanien en poche, un soucis mécanique nous a retenu une journée à Casablanca. La réparation a pu être faite à l'agence DAF locale bien que le personnel ait des horaires reduits en ce temps de Ramadan.
Le Ramadan, période de jeûne pour tout bon musulman, est strictement respecté au Maroc. Tous les cafés et restaurants sont fermés et nous
avons été contraints de faire quelque peu le ramadan nous aussi bien que ce ne soit pas par scrupule religieux.
Nous avons donc commencé plus tôt que prévu les menus sardines à l'huile-pâtes-riz qui font l'ordinaire de nos bivouacs africains.
Nous avons regretté les petites gargotes qui servent des tajines et des poissons frits pour quelques dirhams. Bon, on ne s'attendait pas à un voyage gastronomique et il parait qu'un peu de régime, c'est bon pour la santé.
Hier soir, c'était la fin du Ramadan. Mais nous avions oublié que c'est l'occasion d'une grande fête pour toute la population et que,
par conséquent, c'est un jour férié. Ce matin nous avons donc trouvé fermée la porte du transitaire qui ne reprendra le travail que demain matin, nous obligeant à patienter toute cette journée avant d'en terminer avec les formalités obligatoires et de pouvoir reprendre la route.
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