
Jeudi 8 octobre
Nous avons déchargé en magasin sous douane les dons à destination du Burkina. Les procédures de dédouanement et d'exonération de taxes sont en cours. Nous avons repris la route ce matin pour aller livrer le matériel destiné au Niger. Nous avons atteint la frontière Burkina-Niger à la tombée de la nuit.
Vendredi 9 octobre
Après les formalités d'usage aux frontières, nous entrons au parking de la douane de Niamey. Ici les choses se passent plus facilement qu'à Ouaga. Il faut dire qu'Ibrahim, le correspondant local de "Ferme Espoir" a soigneusement préparé le terrain et fait jouer ses précieuses relations. En fin d'après-midi, tout est réglé et nous pourrons repartir dès demain matin.
Samedi 10 octobre
Route vers Tahoua. Progression lente à cause de travaux routiers, de déviations hasardeuses et d'une succession de ce que l'on appelle ici des nids de dinosaures qui sont la réplique géante de nos nids de poules. Le soir nous déchargeons à Tahoua du matériel destiné à un cabinet dentaire.
Dimanche 11 octobre
Après 130 kilomètres de trous et de bosses (chaque village est doté d'une série de redoutables dos d'ânes destinés à faire ralentir les véhicules), nous arrivons à Abalak où nous livrons le matériel envoyé de Suisse à la "Ferme de l'espoir". L'après-midi, Ibrahim Jous fait visiter ses installations : forage, château d'eau alimentant des abreuvoirs, etc. et nous présente ses troupeaux de vaches, chameaux et chèvres qui semblent éclatants de santé.
Retour à Ouga après deux grandes journées de route agrémentées de la traversée mouvementée de Niamey et d'une fuite d'air sur la remorque que nous avons pu dépanner provisoirement. Nous pensions pouvoir recharger rapidement pour entreprendre nos livraisons au Burkina mais l'administration en a décidé autrement. Les formalités traînent en longueur malgré l'aide précieuse du chef coutumier de Toleha qui connaît parfaitement les procédures compliquées imposées notamment pour les exonérations de taxes. Nous demandons à nos partenaires de s'armer, comme nous, de patience en attendant d'être livrés. Nous ne sommes absolument pas maîtres de la situation, nous dépendons du bon vouloir des autorités et nous en sommes les premiers désolés.
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